J'ai, ma mie, vers toi, de ma mémoire, tant soupiré,
Que l'air que je respire a de toi le cœur
Qui me manque. Rien, même pas le soleil doré,
Ne saura remplacer ou retenir ma peur
D'avoir à perdre cet amour transcendé.
Ma vie n'y suffira, de pouvoir avec ardeur,
Tant est grand le désir de voir ton corps pâmé
Par l'immense tendresse que génère cette peur,
D'assouvir nos passions et cette faim indicible.

Nous sommes bien des humains ? … C'est entendu.
Où sommes-nous pauvres humains ? … C'est sûr, pendus.
Que faites-vous riches humains ? … Rien de mieux.
Quand changerons-nous, pour être humains ? … Aux cieux !
Comment le faire pour un humain ? … Là est la question.
Si nous le faisions, simples humains, en assurant bonne gestion !

Notre planète à nous humains, est pour le moins empoisonnée.
Qu'allons nous faire, tous les humains ? … Le voir, le constater.
C'est mieux que rien pour des humains ! Mieux serait remède. …
Le meilleur des remèdes pour les humains : faire comme Archimède !
Crier de son bain ou d'ailleurs : Humains nous sommes sauvés !
Pour le faire en bon humain, un vrai moyen j'ai trouvé.

Quelques bons humains le connaissent : oublier la monnaie,
Que beaucoup trop d'humains, à ce jour font passer d'emblée,
Avant de savoir, si cette monnaie, toujours et toujours préférée,
Par les enfants des Riches humains, pourra être utilisée ! …
Dans ce cas, maîtres humains, soyez au moins une bonne fois
Ceux d'entre tous les humains, ayant fait le bon choix !

C'est une affaire de générations d'humains : vos enfants ...
C'est vrai que jusqu'à aujourd'hui
Le contraire vous nous avez montré … C'est consternant.
Faites-le au moins pour eux, … pour lui.

Que reste-t-il de nos amours ?
Que reste-t-il de notre jeunesse ?
Que reste-t-il de nos séjours ?
Que reste-t-il de la tendresse ?

De la jeunesse : pas grandes choses !
De nos séjours : des souvenirs !
De la tendresse : bien des poses !
Des amours : le goût du revenir !

Les choses : sont-ce, jours et années ?
Les poses : de plus en plus nombreuses !
Des souvenirs : plus ou moins fanés !
La vie : la souhaiter à sa fin heureuse.

De l'âge : c'est le quatrième quartier.
Que voulez-vous, y pouvoir faire,
Puisque le soir vient en entier,
Et nous oblige à nous taire !

Que ferons nous du solde de la vie,
Si ce qui en reste, ne peut suffire ?
Je crois que cette seule partie
Peut nous donner à réfléchir !

N'est-ce pas : début ou départ,
Pour le grand voyage du temps,
Qui ne prendra aucun retard,
À l'horloge des printemps !